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Championnats de France de cross-country, Saint-Galmier, dimanche 26 février 2017
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7 Mars 2017 - Pascal
Championnats de France de cross-country, Saint-Galmier, dimanche 26 février 2017

Courir les Championnats de France de cross est une belle aventure. Tous ceux qui l’ont vécu vous le diront. Les habitué(e)s ont toujours le feu sacré au fil des années. Ceux et celles qui y goûtent pour la première fois passent par toutes les émotions et en ressortent grandi(e)s et à jamais marqué(e)s. Parfois jusqu’au trop-plein d’émotions qui vous submerge sur la ligne de départ quand l’attente se fait interminable. Les France de cross figurent parmi les grandes fêtes de l’athlétisme. On y gagne sa qualification de haute lutte au terme de trois tours préliminaires (départemental, régional, interrégional), sorte d’écrémage à répétition qui élimine beaucoup de monde en chemin. C’est le jeu, qui ne permet guère la grosse défaillance. Et une fois le grand jour arrivé, il faut se dire que tout peut arriver. La course idéale comme sur un nuage, les bonnes sensations qui vous donnent des ailes, la perte d’une chaussure, le départ raté qui hypothèque toute chance de bien figurer, la chute qui vous laisse meurtri et stressé le nez dans la boue ou le gazon... Des histoires de plaies, de bosses, de points de côté, de douce euphorie.      

Cette année, les France de cross-country ont planté leur décor du côté de la pétillante ville de Saint-Galmier, dans la Loire, proche de Saint-Etienne. Commune bien connue – du moins par les amateurs d’eau naturellement gazeuse – pour sa source d’eau minérale commercialisée sous l’appellation Badoit, dotée de vertus « apéritives et exhilarantes » depuis le XVIIIe siècle. Et ce dimanche de fin février, c’est l’hippodrome de Saint-Galmier qui pétillait de bonheur à l’idée de voir courir les meilleur(e)s spécialistes du cross en France. Ce même hippodrome qui a accueilli en 2005 rien de moins que les Championnats du monde de cross-country, le top du top de la discipline. Les ingrédients de ce cru Saint-Galmier 2017 : un hippodrome au parcours plat comme la table, hormis une petite « bubutte » et deux troncs d’arbre couchés en travers de la grande boucle, des virages successifs pour casser la monotonie des « grandes lignes droites », des petites relances successives qui finissent par faire mal, une partie en cendrée, des portions nerveuses, 9 courses des catégories cadets-cadettes à masters, près de 3 500 coureuses et coureurs venu(e)s de toute la France, des pelotons de plus de 300 à 400 coureuses ou coureurs dans chaque course, près de 45 000 spectateurs (chiffre donné par la presse locale), le tout baigné par une météo à tendance estivale et les monts du Forez dressés en fond de tableau. Dans cette grande effervescence et ce festival de clubs, de maillots et de couleurs, il fallait avoir l’œil pour repérer nos 6 athlètes de l’UACA qualifié(e)s pour ces France de cross accompagnés de leur précieux chauffeur-accompagnateur. Une petite délégation arrivée la veille en minibus depuis Saint-Brieuc au terme de 8 heures de route suivies du traditionnel rituel retrait des dossards et reconnaissance du parcours.   

Il fallait montrer patte blanche pour rentrer sur le site de l’hippodrome ce dimanche, dispositif de sécurité oblige. Mais une fois dans la place et l’installation dans le box attribué à l’UACA, les réjouissances pouvaient commencer. Passage en revue de nos 6 athlètes en action, leur récit de course à l’appui.

A 9 h 45, les muscles encore un peu froissés de la nuit, les Masters (10 220 m) entrent en scène, avec notre coureur Stefan noyé dans la masse de près de 400 crossmen. Stefan peut afficher de réelles ambitions auréolé de ses places de 4e aux Bretagne et 10e aux Pré-France à Mortagne-au-Perche. Au coup de feu du starter, dans un peloton parti pied au plancher, il pointe vite parmi les 30 premiers... départ réussi ! Mais dès le premier virage à droite, le coup du sort redouté par tous les crossmen : un coureur chute devant lui et l’entraîne au tapis, il doit laisser filer le peloton lancé à pleine allure. Des semaines d’entraînement jetées à terre. Après une chute, on est toujours un peu sonné, le stress monte en flèche, les jambes ne veulent plus tourner, on a la tête un peu à l’envers. Stefan repart la rage aux pointes, relégué en queue de peloton, il commence sa remontée fantastique au mental, à la hargne, à la « tronche » comme on dit. Un 10 000 m à lutter pied à pied, à remonter des paquets de coureurs et encore des coureurs, et au bout de l’effort Stefan termine 69e (9e Breton et 2e des Côtes-d’Armor) sur 345 arrivants... On n’imagine pas l’exploit qu’il vient d’accomplir pour entrer dans les 70 premiers dans ces conditions. Sans sa chute, il pouvait viser le top 30. Stefan nous raconte sa course : « Avec cette chute, je suis passé par tous les états, la rage, le découragement, l’abandon m’a même traversé l’esprit. J’ai pris un bon départ, dans les 30e environ. Mais c’est tombé devant moi au bout de la première ligne droite, je n’ai pas pu éviter. Des coureurs sont tombés sur moi, je m’en tire avec quelques bleus et égratignures, mais je me suis retrouvé en 250e position... Au fil des kilomètres, j’entendais les gens qui donnaient des indications sur les places : 200... 150... arrivé à 90, je me suis dit “tiens c’est déjà mieux que l’année dernière”, ça m’a remotivé et j’ai pu arracher une 69e place. Ce qui me fait dire qu’entre 30e et 40e, c’était jouable. Tant pis, c’est comme ça, on sait bien que les départs de cross sont risqués, encore plus quand on est 400 au départ. Ce fut quand même une belle journée avec un soleil magnifique et de belles courses. Les 6 qualifiés de la petite délégation de l’UACA ont donné le meilleur d’eux-mêmes et ont fait honneur au maillot du club. Je remercie Manu de nous avoir accompagnés, son coaching était rassurant et motivant. Un très bon week-end, bien organisé logistiquement. »

A 10 h 45, vient le tour des Cadettes (4 430 m). Pour vous donner une idée de la tension qui règne aux France dans la zone de départ, cette anecdote : à l’ouverture du 2e sas d’entrée pour accéder à la ligne de départ, un officiel s’est fait littéralement renverser et quasi piétiner par la horde des 400 Cadettes se poussant et se bousculant pour être au premier rang dans les zones boxes équipes, élites individuels et individuels. De vraies lionnes ! Et au milieu de cette cohue, Mathilde essayant tant bien que mal de garder l’esprit clair et de faire tomber la pression. La suite ressemble à une lutte de tous les instants : emportée par l’élan du peloton, Mathilde n’a pas pu accrocher au départ le wagon des 120 premières, s’est battue toute sa course pour gagner des places et s’est même sentie bien sur la fin, pour terminer 182e (17e de Bretagne et 2e des Côtes-d’Armor) sur 371 arrivantes. Le récit de Mathilde : « J’ai ressenti beaucoup de stress au départ, j’étais impressionnée et tendue. Je pense que je n’ai pas très bien géré ma course, sur la fin je doublais, je doublais... J’aurais peut-être dû partir plus vite, mais je n’avais pas de repères, je me sentais noyée dans la masse. Le positif c’est que j’ai vraiment bien fini, j’ai doublé au moins 15 filles dans les 200 derniers mètres, je voyais qu’elles n’en pouvaient plus. Il y a eu une bonne ambiance dans notre groupe, on a bien ri. Et puis j’ai été contente de retrouver des filles avec lesquelles j’ai couru dans les catégories jeunes en Ile-de-France. »

A 11 h 55, les Juniors femmes (5 780 m) sont sous les ordres du starter. Peut-être le peloton le moins étoffé de la journée, avec 300 filles au départ quand même. Et parmi elles, Claire qui peut déjà être fière de sa saison de cross (10e aux Bretagne et 23e aux Pré-France), avec la belle cerise des France au sommet du gâteau. C’est parti pour les Juniors ! Claire profite de l’aspiration des filles de tête pour se glisser pas loin de la 100e place. Elle a opté pour un départ rapide histoire de tester les jambes et de se sentir tout de suite dans l’allure. Le rythme est soutenu, chaque place est convoitée par 10 coureuses au moins, et on peut faire confiance à Claire pour ne pas céder un pouce de terrain et se battre jusqu’à la dernière des énergies. Les jambes répondent bien, le mental est au rendez-vous, Claire  accroche une belle 103e place (11e Bretonne et 1ère des Côtes-d’Armor) sur 299 arrivantes. Ses impressions d’après-course : « C’était un parcours roulant comme je les déteste, avec un terrain sec assez étonnant à cette époque. Je suis vraiment contente et fière de ma course : j’ai pris un super bon départ puis j’ai tenu comme j’ai pu, dans le premier tiers du peloton. Ce sont les France, quand même ! Sinon, c’était super au niveau ambiance entre nous. On a tous bien rigolé... et bien mangé ! Tout le monde a bien couru en plus... Le seul petit regret, peut-être, c’est qu’on n’était pas très nombreux de l’UACA sur ces France. »

Il est 13 h 50, l’heure du cross court hommes (3 980 m) a sonné, avec Florent notre athlète parmi les fend-la-bise des labours de France. Enfin labours, c’est vite dit, sur cet hippodrome de Saint-Galmier le terrain semble n’avoir pas vu une goutte de pluie depuis longtemps et le soleil tape de plus en plus fort. Un départ de cross court est toujours nerveux et fulgurant. L’objectif des favoris et des plus ambitieux : démarrer au sprint pour espérer accrocher les places de tête... et continuer à la même cadence. Ça donne dès les premiers mètres un train d’enfer, des frottements de peloton, des chutes, des ruades et des poussettes. Ça fait partie du jeu. Et Florent dans tout ça ? On l’aperçoit dans la vague des 30 premiers... avant qu’il ne se fasse avaler par des coureurs double turbo. Devant, les premiers expédient les près de 4 000 m en 11 petites minutes à peine. Derrière, les coureurs coupent la ligne d’arrivée par paquets de 3, 4 ou 5 dans la même seconde. Florent termine à bloc à la 86e place (4e de Bretagne et 1er des Côtes-d’Armor) sur 342 arrivants, moins de 1 minute après le vainqueur. En toute philosophie, il tire le bilan de ce week-end : « Pour ces France de cross, nous avons eu la chance de nous faire accompagner par Manu, qui a parfaitement bien joué son rôle d’accompagnateur-supporter. Merci à lui ! Concernant le cross court, nous avons eu la chance d’avoir un vrai temps de printemps. Etant qualifié individuel – donc pas de box équipe –, j’ai dû me soumettre à la bataille d’avant-course, à savoir la lutte pour essayer de bien se placer sur la ligne de départ. Après 25 minutes d’attente derrière les grilles, le départ est donné. Je prends un bon départ, sûrement un peu trop rapide, mais c’est le prix à payer pour éviter les chutes. Durant la course, difficile d’avoir des repères, le peloton est tellement dense que je ne sais pas si je suis “à ma place”. Finalement, la difficulté porte plus sur la gestion de l’événement que sur la gestion même de l’effort. Le nombre très important de participants fait de cette course un événement à part où la préparation de l’athlète n’est pas le seul critère à prendre en compte. Je termine la course à la 86e place, une “performance” qui ne me satisfait pas, mais ce n’est finalement que la vérité d’un jour. Ce furent tout de même de beaux Championnats de France, avec une bonne ambiance sur l’hippodrome comme dans le minibus. Maintenant, quelques jours de repos et on repart sur la préparation pour la saison estivale... »

A 14 h 20, place aux cross long Elite Espoirs Masters femmes (8 420 m), avec le gratin de l’athlétisme français chez les féminines, et quelques coureuses originaires des hauts plateaux Kenya-Ethiopie-Erythrée licenciées dans des clubs français. Et un changement de taille : la longueur du parcours de plus de 8 000 m, soit 2 000 m de mieux qu’aux Bretagne et aux Pré-France et 1 000 m de plus que sur les France 2016. Cette édition 2017 a comme un petit goût de revanche pour Annie, qui se souvient encore de sa course cauchemardesque des France de cross précédents au Mans. Une chute dès le départ, plusieurs coureuses qui lui tombent dessus, d’autres qui l’enjambent ou qui la percutent... et c’en était fini de ses espoirs avec une place de 208e au final malgré une belle remontée. Cette année donc, concentration extrême sur la ligne de départ. La course est lancée, Annie part vite, doit réduire un peu l’allure, navigue un temps vers la 150e place, avant de finir fort à la 96e place (17e Masters, 6e de Bretagne et 1ère des Côtes-d’Armor) sur 423 arrivantes. Un beau top 100 au général et un top 20 chez les Masters françaises. Commentaires d’Annie qui courait là ses 15e Championnats de France de cross et qui ne s’en lasse pas : « J’étais très tendue sur la ligne de départ, j’avais bien sûr en tête les images de ma chute l’année dernière... J’ai pris un bon départ, j’ai vite senti que j’avais les bonnes jambes. Curieusement dans ce peloton dense de plus de 400 coureuses, je me suis retrouvée un bon moment avec plusieurs coureuses bretonnes, les mêmes que d’habitude... Je n’ai pas trouvé le parcours trop long, au contraire, j’étais encore bien sur la fin et j’ai pu sprinter. Heureusement, car on peut perdre 10 places sur une poignée de secondes. C’est bien la première fois en tout cas que je rentre d’un cross sans une trace de boue sur mes pointes. Un week-end très réussi, on peut tous remercier Manuel pour son rôle et son soutien durant ces deux jours. »

15 h 10, dernière course du jour avec les Elite hommes (10 220 m), et là encore toute la crème des crossmen français trépigne d’impatience sur la ligne de départ. Que peut espérer Guillaume notre Espoir 1ère année dans un tel contexte ? Avant tout, courir en se faisant plaisir, savourer ces moments rares, essayer de maintenir un bon tempo tout au long des 10 000 m du parcours. Et comme on pouvait s’y attendre, ça part très vite, les favoris marquent déjà leur territoire en tête, chacun dépense une énergie folle pour grignoter une place par-ci, abandonner 10 m par-là, regagner 3 m plus loin. Une seule stratégie possible : tenir et encore tenir, s’accrocher comme un damné dans le rythme fou du peloton. Guillaume, qui n’avait pas les jambes des grands jours, finit 342e (27e Breton, 10e des Côtes-d’Armor) sur 401 arrivants. Notre Espoir veut rester positif dans son récit d’après-course : « Se lever avec l’envie de boucler cette longue saison de cross, voila qu’elle était mon envie du jour. En découdre et en finir. Les France de cross, c’est toujours bizarre, une course où l’on passe par la fenêtre sans trop comprendre pourquoi. Et là, ça avait plus l’allure d’un Paris-Roubaix avec la poussière qu’un réel cross... Pas un pet de boue ! Incroyable pour un crossman de courir là-dessus. Des pointes de 6 mm sur un cross ! Du coup, j’ai vraiment pas aimé la course. Il faut dire que je n’étais pas très bien non plus, collé au sol en fait. Parti en dernière ligne, la remontée fut difficile et délicate. Bref, 342e à l’arrivée et 76e chez les Espoirs, on va dire que ça reste correct. Mais c’est une bonne expérience : accéder aux France Elite en Espoir 1, apercevoir les Hassan Chahdi, Vincent Luis, Yosi Goasdoue, Yohan Durand, Paul Lalire... c’est-à-dire les meilleurs coureurs français et les coureurs qui me font rêver, c’est toujours très intéressant. En attendant, vivement les 10 bornes printaniers et le semi de Liffré en avril ! » 

Impossible de conclure sans dire un immense merci à Manuel, dit « Manu », compagnon d’entraînement et de compétitions des Espoirs-Seniors-Masters de l’UACA, qui a coiffé plusieurs casquettes sur ce déplacement aux France de cross : chauffeur du minibus (en alternance avec Stefan), accompagnateur, coach, intendant, supporter, ambianceur, sommelier, photographe... pour le plus grand plaisir et le plus grand confort de nos 6 athlètes. A Manu de résumer ce week-end pétillant à Saint-Galmier avec son regard décalé : « Oui, c’était un beau week-end de Championnats de France de cross, tant sur le plan météo que sur le plan sportif. Nous sommes arrivés à Saint-Galmier sous un beau soleil, après des heures de voyage un peu éprouvant pour les athlètes. Nous voici sur le site d’un hippodrome magnifique, l’organisation est impeccable. La prise des dossards faite, nous partons pour un footing de décrassage et quelques lignes droites pour enlever les méfaits de la route. La soirée a été plutôt calme mais joyeuse, les athlètes avaient besoin de récupérer et de reprendre des forces pour le lendemain. Stefan a ouvert les hostilités avec panache : après un début de course gâché par une chute, il a fait une magnifique remontée et a fini à une respectueuse 69e place. Ont suivi Mathilde puis Claire, qui fidèles à elles-mêmes ont fait une très belle course. Sur la lancée de leur bonne saison de cross, elles ont su surmonter leur stress et courir de belle manière. Pour Florent, cela a été plus compliqué vu le nombre d’athlètes au départ. Il lui a fallu s’échauffer et aller tôt sur la ligne de départ, pour attendre plus de 20 minutes au milieu des coureurs serrés les uns contre les autres. Un départ de course très nerveux mais bien maîtrisé par un grand Flo qui se place très bien au final. Puis est venu le tour d’Annie qui s’est préparée seule comme elle sait si bien le faire, avec au final une course maîtrisée de bout en bout. Pour Guillaume, notre dernier athlète, nous n’avons pas pu regarder sa course jusqu’au bout car l’heure était déjà bien avancée et nous avions beaucoup de route pour rentrer en Bretagne. Je retiens sur ces deux jours la bonne ambiance qui a régné entre nous, le sérieux et le professionnalisme de nos athlètes qui chacun ou chacune à leur niveau ont bien représenté les couleurs du club. »


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